samedi 5 avril 2008

Le Concours Européen Cicero à Strasbourg


A quelques pas de la cathédrale, dans des murs datant de 1685, ceux du Collège Royal créé par le roi Louis XIV, le Lycée Fustel de Coulanges a accueilli les candidats de l'Est de la France venus participer au Concours Européen Cicero !
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- 26 élèves et étudiants de Nancy et de l'académie de Strasbourg ont composé dans l'épreuve de culture sur le mythe d'Héraklès/Hercule : Nancy N.-D. Sigisbert 13, Nancy Jeanne d'Arc 3, lycée Yourcenar Erstein 5, Université Mulhouse 3, lycée Fustel de Coulanges 2 ;
- 13 dans l'épreuve de langue (version de Tacite) : Nancy N.-D. Sigisbert 6, lycée Yourcenar Erstein 2, Université de Mulhouse 2, lycée Fustel de Coulanges 3.

Grâce au travail de Martine Hiebel, de Françoise Schnitzler, de François Hubert et de Jean-Luc Vix (membres de l'ARELAS / Association Régionale des Enseignants de Langues anciennes de l'Académie de Strasbourg) tout s'est merveilleusement passé.
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Nous remercions également l'administration du lycée pour avoir mis ses locaux à notre disposition un samedi après-midi.

Quelle photographie pourrait dire... plus que la photographie verbale qui suit ? Ecriture par les mots de la lumière perçue lors de cette après-midi pendant le déroulement d'épreuves aussi redoutables que gratuites une veille de dimanche, qui plus est de passage à l'heure estivale !

Que faire en surveillant à moins que l’on contemple
La culture et ses chants, aussi fertiles qu’amples ?
(cf. La Fontaine, Fables, II, 14)


Lorsque l’heure d’été
Comme sous l’impulsion des anges
Au lycée FUSTEL DE COULANGES
Offre l’éternité...

Par une fin d’hiver, une fin de semaine,
Sous la carte d’Europe, entre flèche et piano,
Tandis qu’au ciel la cour des jésuites sereine
Puise sans gêne, ouvrons la porte à C.I.C.E.R.O. !

A travers tout notre continent, quel silence
Nous dispose à passer à l’heure de l’été ?
Quelle magie circule en faisant diligence,
Affinant sans bruit le sens de la gratuité ?
Dans les pages fouillées par leur jeune exigence,
Des esprits frais traquent si fort la vérité

Qu’elle se montre belle et prête à les nourrir,
D’HERCULE à TACITE, de l’ombre à la clarté,
En aidant leur passion à ne jamais mourir,
Mais à bâtir L’UNION DANS LA DIVERSITE
Car même le malheur peut chanter ou bénir
L’amour plus créateur que la sécurité,
Car même la pire misère sait ourdir
Le lumineux complot de la fraternité.

M.H.
Strasbourg, salles 111-112 du lycée FUSTEL DE COULANGES,
29 mars 2008.